Le tourisme vert à la loupe

Le tourisme vert est aussi connu en tant que « écotourisme » ou bien « tourisme écologique ». Il s’agit d’une forme de tourisme liée à la protection l’environnement et la découverte de la nature. Il se pratique dans le monde entier, d’ailleurs, il existe plusieurs associations dédiées spécialement l’écotourisme à travers le monde. Elles peuvent être internationales ou nationales. Celles-ci font la promotion de ce type de tourisme pour garantir une meilleure protection de l’environnement. Il convient de préciser, en effet, que le tourisme traditionnel a des conséquences lourdes sur la nature et l’environnement.
On sensibilise donc les voyageurs à pratiquer le tourisme vert qui n’est pas dangereux pour l’environnement. En effet, dans le cadre du tourisme vert, les ressources et la population locale sont plus protégées. Parfois, pour favoriser le tourisme, la population locale est obligée de quitter l’endroit où elle vit pour construire des infrastructures dédiées au tourisme. D’ailleurs, pour les faire partir, les autorités ont souvent recours à la violence. En plus de cela, les destinations sont modelées de manière à plaire aux touristes afin de mieux séduire les touristes. Non seulement, la population locale en ressort victime, mais la faune et la flore en subissent aussi les conséquences lourdes.
Favoriser l’écotourisme qui est une forme de tourisme durable est donc essentiel. Il permet de protéger et de restaurer l’environnement : les touristes sont invités à participer à la protection de l’environnement tout en profitant de leur séjour. Cette forme de tourisme permet de préserver l’environnement de manière considérable : déforestation plus réduite, moins de déchets, pollution limitée, écosystèmes protégés, etc. Les touristes sont par exemple appelés à utiliser des moyens de transports moins polluants à l’instar du cheval, du vélo, du bateau à voile, la marche, etc. Contrairement au tourisme de masse et traditionnel, l’écotourisme a des répercussions moins importantes sur l’environnement. Pratiquer le tourisme vert incite aussi le voyageur à avoir un comportement d’éco-consommateur afin d’éviter la surconsommation.

Avantages du tourisme vert

Le fait que le tourisme vert contribue à la préservation de l’environnement est déjà un énorme avantage. Grâce à l’écotourisme, les touristes s’intéressent plus aux sites moins fréquentés : ce qui est plus agréable et moins stressant pour eux. Durant tout son séjour, le voyageur prendra toujours le temps de réfléchir à ce qu’il fait, il fera attention à l’impact de ses actes sur l’environnement. Ainsi, lorsqu’il choisira l’hébergement ou les moyens de transports, il privilégiera ceux qui ne vont pas à l’encontre du principe de l’écotourisme. Le slow travel entre dans la catégorie du tourisme vert : prendre son temps pour mieux s’imprégner de la culture locale, emprunter des moyens de transports lents mais non polluants. Dans la catégorie hébergement, il peut choisir les gîtes verts, les maisons économes, les habitats en pleine nature, etc. Parmi les activités à réaliser, il fera en sortes de choisir celles qui le rapprochent plus de la nature : parcs naturels, les jardins, etc. Il peut aussi participer au développement de l’économie locale en consommant des produits de l’artisanat local (art, nourriture, déco, etc.).

Faites attention à vos affaires

A Madagascar, comme dans tous les pays et surtout dans les pays pauvres du monde, il n’est pas rare que des petits larcins surviennent. Il s’agit généralement de vol à la tire, de pickpocket ou encore d’arnaques en tout genre. Et il n’y a pas que les touristes qui sont visés.
Dans les zones considérées à risque, notamment dans les différents quartiers populaires que possède le pays, il est préférable de ne jamais faire étalage de sa richesse. Il en est de même dans les différents marchés. De manière générale, il est préférable de rester prudent à chaque instant et de bien ranger tous ses affaires (téléphone portable y compris) dans son sac et de laisser les objets de valeurs à l’hôtel.

Faites attention à ce que vous mangez

A Madagascar, les restaurant luxueux et les gargotes se côtoient en toute harmonie. Evidemment, dans un restaurant digne de ce nom, le touriste peut apprécier différents menus et peut être certain d’avoir de la qualité et de la propreté. Ce qui n’est pas le cas dans les gargotes et les restaurants de rue.
A Madagascar, il existe de très nombreux endroits où il est possible de manger pour même pas 1 euro.  Ce sont généralement les « hotely » et les restaurants de rue. Cependant, la plupart du temps, la propreté laisse à désirer dans ces établissements. Avec des aliments cuits qui sont laissés à l’air libre et qui font le bonheur des mouches, des serveurs et vendeurs qui ne portent ni de gants ni de masques… il faut avoir l’estomac bien accroché pour pouvoir déguster les « cochonneries » proposés.
Il arrive aussi que le problème ne se trouve pas au niveau de la propreté ou de la qualité du plat. Quelque fois, le problème c’est le plat en lui-même. La cuisine malgache réserve de nombreux plats… plus qu’insolites. Le « ravitoto » (brèdes hachées cuites avec de la viande de porc) et le « vary be menaka » (riz accompagné de viande de bœuf gras et arrosé d’huile) par exemple, ne sont pas toujours facile à digérer surtout pour un touriste habitué au plat européen.

Faites attention aux « fady »

Pour les malgaches, le « fady » représente tout ce qui est tabou, ce qu’il est formellement interdit de faire. Ne pas respecter un tabou à Madagascar peut vous attirer de très grands problèmes et peut même vous coûter la vie.
Chaque région de l’île possède leurs propres « fady » et de manière générale, tous les sites touristiques de Madagascar ont en au moins un. Avant de se rendre dans un lieu et de faire quoi que ce soit, ne serait-ce manger un sandwich au jambon ou porter un t-shirt rouge, il est préférable de se renseigner sur les différents « fady » à respecter.